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Parole aux stagiaires : le Télévie vu par une Française #1

Publié le 7 avril 2022

Albane a démarré son stage le 3 janvier dernier. D’abord confinée dans sa chambre, elle rejoint bientôt les couloirs de RTL House le 17 janvier où une opération – dont cette Française ne connaissait à peu près rien – l’attend, le Télévie. Son regard neuf et candide fait rapidement place à une véritable révélation. Parole de stage à RTL Belgium, découvrez son témoignage.

Les premiers jours ne sont jamais les plus simples. Albane raconte, avec ses propres mots, comment elle est entrée en contact avec la maison RTL, ses nouveaux collègues et sa mission auprès du département communication.

Après avoir été confinée dans ma chambre, inutile de vous dire que j’étais heureuse d’être là.

Au fil des jours, j’en apprends un peu plus sur la maison. Déjà, il a fallu que je me retrouve dans ces couloirs qui se ressemblent tous ! Puis il a fallu que je m’y retrouve dans tout ce dont on parlait, dans ces mêmes couloirs. Un mot revenait souvent : « le Télévie »… Mais j’aurais été bien incapable de vous dire ce que c’est ! Ah oui, parce que j’ai oublié de vous le dire, je suis Française : donc si je ne connais rien ici, j’ai une excuse ! ?

Les jours passant, les revues de presse et les communiqués se suivent et se ressemblent, jusqu’au déclic. Emilie Dehan, la nouvelle Head of Corporate Communication & Public Relations qui a aussi commencé à la mi-janvier, nous a vus, à trois stagiaires, sur un Power Point sur lequel changer une virgule. Elle s’est dit qu’il fallait faire quelque chose. Ni une ni deux, elle prend les choses en main, et me voilà avec ce projet à la fois enthousiasmant et un peu effrayant : explorer le Télévie, et tout vous raconter. Alors voilà, il ne me reste qu’à me retrousser les manches et à vous décrire tous les potins, les bruits de couloirs, les coulisses, mais aussi les belles histoires, les chiffres et les explications, bref, tout ce qu’il y a à dire sur le Télévie !

Mais par où commencer, moi qui n’y connais rien ? « Prends rendez-vous avec Muriel », m’a-t-on soufflé. Chose dite, chose faite. Muriel Libert, la productrice générale du Télévie, est venue me trouver à mon bureau, et nous nous sommes installées dans un de ces petits salons dont RTL House est truffée. Son attitude, c’est la passion d’une femme engagée dans une cause qui lui tient à cœur, mêlée au sérieux d’une professionnelle qui a du pain sur la planche. Petites questions et grandes réponses se sont enchaînées, et bientôt notre petit entretien a pris fin.

Muriel Libert : 23 ans à RTL, 23 ans au Télévie

1999 – arrivée à RTL « J’ai directement travaillé sur le Télévie »

2011 – productrice de la soirée de clôture

Depuis 2015– productrice générale du Télévie

Mais maintenant, fini de rire : il faut que je vous en parle, et c’est le syndrome de la page blanche qui frappe ! Ou peut-être le syndrome de la stagiaire rouillée qui n’a plus fait d’interview depuis trop longtemps ? Je vous laisse trancher. On en a dit, pourtant, des choses, pendant cet entretien ! Mais je ne sais pas par où commencer. Typique. Alors je me suis mis du Bach dans les oreilles pour me concentrer, j’ai relu mes notes, j’ai recommencé trente fois ma phrase, j’ai erré dans les couloirs, le regard perdu dans le vide, ma tasse de thé à la main… Et puis j’ai trouvé. Le fil rouge de notre discussion, sa substantifique moelle, son suc, bref, ce qui résume tout, Muriel me l’avait servi sur un plateau. Elle a défini le Télévie par l’esprit d’équipe, et même l’esprit de famille. En relisant mes notes, maintenant, c’est tellement évident : dans toutes ses réponses, ce message était en filigrane !

« A quel niveau que ce soit, le Télévie, c’est un esprit d’équipe. Et ça résume aussi la façon dont je travaille. Ce sont des gens que je retrouve, avec lesquels je travaille, et avec lesquels je suis devenue très proche. Le Télévie c’est vraiment une équipe, en fait. A fond ! »

C’est comme ça que Muriel décrit toutes ces années pour le Télévie (je vous ai fait un petit encadré pour en savoir plus ?), à coordonner les différentes équipes, à centraliser les idées qui fusent, à contacter les organismes et les personnes mobilisables, planifier, passer commandes. C’est donc en équipe que Muriel Libert accomplit sa mission : « Chaque année, réinventer l’émission, repartir d’une page blanche, pour surprendre et arriver avec quelque chose de neuf ». Notre productrice reste émerveillée et enthousiaste en pensant aux bénévoles, essentiels à cet esprit d’équipe. « C’est ça qui est très chouette ici : on retrouve dans les équipes de production des gens qui travaillent par exemple à la compta, qui ont envie de donner un coup de main ; ils viennent passer tout leur samedi, pour aider! Des gens de tous les métiers travaillent sur le même projet, et ça c’est vraiment sympa. C’est ça, le Télévie : cet esprit d’équipe, c’est ce qui résume le mieux tout ça. »

La genèse du Télévie

« A l’origine du Télévie, il y a trois hommes : un homme de sciences, Arsène Burny ; un homme de télé, Jean-Charles Dekeyser; et un homme du monde des affaires, le Comte de Launoit. Ils se sont mis ensemble et ont créé le Télévie, en unissant le monde de la science, le monde des médias pour mobiliser la force médiatique, et le monde des affaires pour mobiliser d’autres sociétés. »

Cet esprit de famille se ressent dans les mots qu’emploie Muriel – elle appelle Arsène Burny, le cofondateur du Télévie, « le papa du Télévie » – mais aussi dans les souvenirs qu’elle évoque. « Emmanuel Moire était venu chanter « Tu es de ma famille » de Goldman, parce que le Télévie est vraiment une famille. Et pendant qu’il chantait, on avait fait venir d’anciens témoins, qui sont donc en rémission. Ça commençait par l’image en noir et blanc de l’époque où ils étaient malades, et puis ils arrivaient sur scène en bonne santé. Ç’a été un grand moment du Télévie !… Emmanuel Moire, en chantant, se retournait souvent pour regarder ceux qui le rejoignaient sur scène, et c’est vraiment ce côté famille qu’on ressentait très fort ! A chaque fois qu’on regarde ces images, on a toujours les poils qui se hérissent. »

Je ne peux pas parler de la dimension familiale du Télévie sans parler de la famille de Muriel Libert. Parce que oui, ses parents aussi sont investis dans l’aventure, comme bénévoles ! « Ça fait six ou sept ans que ma mère a ce comité Télévie ; j’essaie d’aider mes parents par mon métier, par ce que je sais faire. Mais dans l’autre sens, ce qui est très intéressant, c’est qu’aujourd’hui je me rends mieux compte du quotidien de tous les comités bénévoles à travers la Belgique francophone, de leurs difficultés etc, et c’est aussi intéressant quand on est de l’autre côté de la barrière, et qu’on doit faire une émission avec tous ces gens. C’est quelque chose qui se nourrit des deux côtés. »

Plus qu’une affaire de famille, j’ai senti que le Télévie est pour Muriel Libert une aventure humaine. Pour la simple et bonne raison que la lutte contre le cancer est une cause qui la touche de très près. « Pour nous c’est important, parce que ma maman a eu un cancer du sein, mon papa a eu un petit cancer, et moi-même également… donc tout ça prend une autre dimension », remarque-t-elle sobrement, avant d’enchaîner : « Dans notre cas c’est vraiment utile. Ma maman a pu bénéficier d’un nouveau traitement. Aujourd’hui, nous sommes vraiment conscients de tout ce que la recherche peut apporter. En ce qui me concerne, je reste sous surveillance et suis plus que jamais consciente du fait qu’il est essentiel de continuer de faire des progrès dans la recherche contre le cancer. Donc c’est une histoire de vie, qui se nourrit de nos expériences personnelles mais aussi professionnelles. C’est un tout.»

L’aventure humaine se joue dans la recherche et dans le corps, certes, mais elle se joue aussi dans la tête ! La recette de Muriel ? Un joli mélange d’optimisme, d’adaptabilité et d’innovation. « Je suis quelqu’un de très positif. Ma philosophie, c’est : « il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. Le Covid, par exemple, en nous amenant à nous réinventer, n’a pas eu que du mauvais. Certaines choses que nous avons dû mettre en place à cause de ça ont été gardées. » En outre, les points de collecte, dispersés à travers la Wallonie au lieu de rassembler les dons en un seul lieu, seront maintenus dans ce format décentralisé. « En plus c’est dans l’ADN d’RTL de la proximité, puisque nous allons à la rencontre de notre public, et des comités bénévoles sur le terrain. » L’expérience de l’édition complètement virtuelle a aussi donné de la souplesse, en cas de pépin : « Cette année, si jamais notre parrain ne peut pas venir par exemple, ça ne nous empêche pas de faire un live sur les réseaux sociaux pour dévoiler son identité .» En toute circonstance, Muriel ne se sépare jamais de son optimisme. « J’aime bien les défis, repartir à zéro et essayer de trouver des nouveaux trucs. Je ne me suis jamais démoralisée, au contraire : on va trouver, ça va être chouette. Donc c’est plutôt positif ! »

« Le hasard a bien fait les choses : le Télévie, c’est ce que je cherchais » résume-t-elle en se souvenant de ses débuts comme stagiaire, où on lui avait demandé « un coup de main » pour le Télévie. Cela l’avait naturellement conduite, une fois embauchée, à s’engager dans le Télévie. « Maintenant, je ne pourrais plus imaginer ma carrière sans travailler sur le Télévie ».

Bon, j’y vois déjà pas mal plus clair. Mais pendant la préparation et la rédaction de cette introduction de Muriel, l’effervescence monte dans les bureaux : c’est que la conférence de presse pour le lancement du Télévie approche ! En réalité, les péripéties ne vont pas tarder, et la conférence est maintenant reportée. Pour tout savoir là-dessus, je sais déjà à qui m’adresser : Guillaume Fierens, l’attaché de presse du Télévie.

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