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Mom I’m fine débarque sur Plug RTL

Publié le 30 septembre 2021

 

Mom I’m fine. C’est le phénomène digital planétaire suivi par près de 500.000 abonnés mais pas seulement. C’est aussi la nouvelle mini-série documentaire signée Jonathan Kubben et Plug RTL. « Mom I’m fine, un Belge à la conquête du monde » nous plonge, à travers 4 épisodes, dans les coulisses de la success story du globe-trotteur, influenceur et philanthrope belgo-mexicain. Nous l’avons rencontré afin d’évoquer avec lui ses aventures et ce nouveau programme :

Quels enseignements as-tu tirés depuis le début de tes aventures « Mom I’m fine » ?

Il y a certaines choses qui ont changé et d’autres pas. Mes certitudes ont changé. J’avais l’impression de savoir beaucoup de choses en partant et j’ai vite réalisé que non. C’est faire preuve d’humilité et se dire qu’on ne sait et ne comprend pas tout. J’ai par exemple pris conscience des problèmes environnementaux quand j’ai commencé à voyager, parce qu’ils étaient vraiment visibles. Au niveau des valeurs, je suis devenu beaucoup plus exigeant avec moi-même. Par exemple, avant je me laissais plus aller sans me poser trop de questions tandis que maintenant je réfléchis beaucoup plus… Au message que je veux passer, à ce pourquoi je le passe, à quelle est la responsabilité que j’ai avec autant de personnes qui écoutent ce que je dis, et à quelles conséquences cela a sur moi. J’ai aussi fait énormément de changements pour être à l’aise avec moi-même : je ne mange plus de viande, j’ai créé une école faite de plastique, je ne prends l’avion que lorsque c’est impossible de faire autrement, je n’achète plus de vêtements neufs, … Je n’en parle pas forcément mais je fais beaucoup de choses.

« Le cerveau humain est conçu pour avoir peur au moment où il voit le problème. S’il ne le voit pas, il n’a pas peur. »

Cela te fait quoi d’avoir sa propre émission sur Plug RTL ?

Je suis extrêmement fier ! Je suis fier pour plusieurs raisons. La première, une raison un peu “égoïste”, c’est de se dire « Oh chouette je vais avoir une émission sur ma vie ». Il faut être honnête, c’est de l’ego, ça fait plaisir et c’est un aboutissement ; tout ce que je fais est validé par des pairs qui s’y connaissent en création de contenu. Je suis fier aussi de la manière dont ça a été amené. C’est-à-dire que souvent, on est catalogué comme influenceur et on ne creuse pas. Là, au contraire, on m’a demandé ce que j’avais à raconter, de partager mes histoires, de tout dire. Je peux parler de l’école qui a été construite au Mexique, des moments difficiles traversés ; j’ai pu évoquer toutes ces choses que je ne peux pas montrer à travers mon compte Instagram parce que c’est toujours la photo parfaite qu’on veut voir. Il y a des moments où je pleure, où je m’énerve et je montre beaucoup les coulisses de mes aventures. Ça crédibilise tout ce que je tente de faire. Depuis des années, j’essaie de transformer ce qui était à la base un buzz en quelque chose de pérenne qui permet de passer des messages beaucoup plus grands. Ça aurait pu très vite grandir la première année puis retomber et là ça fait cinq ans. Cinq ans c’est beaucoup ! J’étais parmi les premiers influenceurs en Belgique et je trouve vraiment génial le fait de pouvoir maintenant aller vers le cinéma .

Quelles émotions et messages aimerais-tu idéalement faire passer à travers « Mom I’m fine, un Belge à la conquête du monde » ?

J’aimerais créer quelque chose qui a un impact positif sur la vie d’autres personnes. J’éprouve un sentiment d’accomplissement lorsque les gens comprennent le message derrière ce que je fais ; que cela ne s’applique pas seulement au voyage mais que c’est se battre à fond pour un rêve. Si je pouvais un jour avoir un message de quelqu’un qui me dit qu’il a vu ma série à la télé et que ça l’a poussé à lancer un projet je serais vraiment très ému.

« Quand j’ai dit à mon père que ce que je voulais faire c’est voyager, il m’a dit de redescendre sur Terre. Aujourd’hui je suis trop content d’avoir prouvé le contraire et de pouvoir dire que la vie c’est expérimenter ».

Cela t’aurait fait quoi adolescent de voir une émission comme la tienne à la télévision ?

Moi, adolescent, je sais que si j’avais regardé cette émission je n’aurais pas dormi. J’aurais cogité toute la nuit sur ce que je rêvais de faire. Chacun peut interpréter le message comme il le souhaite. Je suis conscient que les réalités ne sont pas les mêmes pour tout le monde et que certaines personnes pourraient dire « Il a de la chance il voyage », sans se demander quels sacrifices j’ai dû faire pour. Cela peut autant provoquer de l’inspiration que de la jalousie. J’espère en tout cas que le public comprendra les intentions avec lesquelles ça a été fait ; ce n’est pas pour dire « Regardez-moi » mais « Regardez ce que j’ai fait. J’espère que ça peut éveiller quelque chose en vous qui vous servira ».

Que dirais-tu à quelqu’un qui a envie de tout plaquer pour vivre un rêve fou mais qui n’ose pas par peur de l’inconnu ?

Il y a un énorme problème dans la société actuelle qui fait que beaucoup de personnes se sentent malheureuses : on dit que le réussite et le bonheur sont entre nos mains. C’est un message destructeur et contre-productif. Il existe une méthode pour savoir si le rêve est valide ou pas : la méthode SMART. C’est une méthode qui est appliquée en entreprise et donc plus scientifique que « Vas-y, cours ! ».

  • Specific Le rêve doit être clair et tangible (ex : voyager vs être heureux)
  • Measurable Le rêve doit avoir une temporalité, une durée (ex : faire l’Amérique latine en 5 mois)
  • Achievable Le rêve doit être réalisable (ex : faire le tour du monde d’ici la fin de sa vie vs faire le tour du monde en 1 jour)
  • Relevant Le rêve doit être pertinent/tenir compte du contexte (ex : tout quitter pour faire le tour du monde quand on est seul sans enfants ni obligations vs j’ai 8 ans et je veux faire le tour du monde seul)
  • Timetable Le rêve doit avoir des deadlines (ex : organiser son voyage en étapes en fonction des pays/villes qu’on veut visiter)

Le rêve devient alors un projet !

En parlant de projets, quels sont les tiens ?

J’aimerais réellement transformer Mom I’m fine en un film pour Netflix et je travaille actuellement dessus. Je compte également créer une série sur YouTube qui s’appellerait « Dear Noah » dans laquelle je parlerais à mon futur enfant, qui n’existe pas, de tout ce qu’il se passe à cette époque, en lui partageant mes doutes. J’aimerais aussi construire une deuxième école avec plus de plastique parce qu’on a eu des problèmes sur la première. Et puis, j’aimerais être le premier homme à envoyer un message à sa mère depuis l’espace, en écrivant « Mom I’m fine » sur un satellite. Ce serait le dernier Mom I’m fine .

Retrouvez “Mom I’m fine un Belge à la conquête du monde” les mardis 28/09, 05/10, 12/10 et 19/10 en seconde partie de soirée sur Plug RTL et en replay sur RTLplay

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