Rencontre avec Fiona De Paoli, la nouvelle speakerine

Je pense que beaucoup a été dit. Fiona De Paoli, 25 ans. Je suis de Tournai et j’ai fait des études en communication option journalisme à la Haute Ecole Louvain en Hainaut (HELHa) de Tournai. Puis, j’ai fait mes stages à Notélé, j’ai poursuivi en tant que pigiste là-bas ainsi que chez Télé MB. Je combine les deux et maintenant je suis également chez RTL.

Pas spécialement car à 18 ans c’est compliqué, on est souvent perdus et je ne savais vraiment pas quoi faire, je me suis un peu cherchée. Finalement, la communication j’ai fait cela d’une traite. J’ai vraiment apprécié et voulu faire ce métier en entrant dans les études. J’ai pris goût à la présentation en lançant le magazine « C’est Tout Toit » sur l’habitat à Notélé. Cela changeait un peu de l’info où cela doit être « archi vrai » et très conventionnel si je peux dire cela comme ça. Depuis ma première speak de lundi je n’ai jamais été aussi épanouie de ma vie. Faire un travail pour lequel on a envie de se lever c’est le goal je trouve.

Parce que je trouve que c’est une boîte qui n’est pas stricte, on peut rester soi-même, c’est familial et chill, il n’y a pas trop de pression. J’ai tout de suite ressenti qu’on pouvait rester soi-même et qu’on ne devait pas coller à une image qui ne nous ressemble pas.

Cette proximité. Tout le monde se connaît, tout le monde se dit bonjour, tout le monde mange avec tout le monde et ce peu importe le service auquel on fait partie. Je trouve ça trop cool. Sinon, il y a beaucoup beaucoup de gens ! On ne s’attend pas à ce qu’il y ait autant de personnes derrière ces fonctions.

C’est une fierté parce que j’ai vu les capsules postées sur les réseaux sociaux et je me suis dit « Waw, il y avait des gens qui avaient l’air vraiment à l’aise à la caméra, super beaux et belles ». Je suis étonnée aussi. J’essaie de ne pas avoir le fameux syndrome de l’imposteur et de me dire que je l’ai fait toute seule… et avec un peu de chance j’imagine.

Très bien. J’étais stressée mais hyper ravie parce que les équipes techniques derrière sont très patientes. Je n’avais pas envie de leur faire perdre du temps, je voulais enchaîner mais on préférait que cela soit bien fait donc on a refait plusieurs fois certaines speaks. Fred Midavaine, « le coach speak » et toutes les équipes ont été adorables et patientes. Je suis allée à la loge maquillage comme je savais qu’il y avait une télé et j’ai vu la première speak… « Elle n’a pas envie de décoller ses mains celle-ci !? ». On voit encore que je suis un peu tendue mais ça viendra avec le temps !

Comme tout, je laisse couler et je prends. J’ai déjà eu deux interviews la semaine passée et là j’étais un peu plus stressée vu que c’étaient les premières. Là je ne l’appréhende pas du tout, je serai accompagnée de Vanessa, d’Eusebio et de toute l’équipe. Je n’ai pas plus peur que ça, on reste soi-même et voilà.

Je n’en ai pas particulièrement une mais les magazines comme « Tout s’explique », « Coûte que coûte », « I Comme » où on apprend des choses auxquelles on ne s’intéresse pas de base.